"Maria se sentait épuisée, abandonnée, elle en voulait à la vie, elle en voulait à Dieu, elle ne comprenait pas pourquoi elle devait survivre à ses parents, pourquoi elle avait été condamnée à vivre. Elle voulait simplement mourir comme tout le monde". "Premier hymne à la vie" ou quand le cheminement d'individus meurtris se télescope avec la destinée de tout un pays... Ou quand le négatif peut être transformé en énergie créatrice...
Un roman qui parle, aux niveaux de l'être et de la nation, de force, de résilience, de dépassement des traumatismes, de pardon... À mi-chemin entre le texte politique et le récit initiatique, empruntant à la réflexion philosophique mais encore au genre de l'utopie, "Premier hymne à la vie" marque la volonté de Constant Tsouza de voir le Congo se relever de ses blessures et trouver en une nouvelle génération ce levier qui élèvera un pays en demande de progrès.
Une oeuvre résolument orientée vers la construction d'un futur serein...